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Joyeux Nowel...

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Message  Maitre-Chuchundra Lun 21 Déc 2009 - 5:46

Joyeux Nowel... JoyeuxNowel
Maitre-Chuchundra
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Message  Maitre-Chuchundra Lun 21 Déc 2009 - 5:46

Générique


Au loin, dans la nuit de l’hiver, Nowel approche. Les villages se préparent aux festivités. Tous décorent leur sapin de guirlandes, de paillettes et de bougies. Les maisons sont illuminées par les lucioles courant encore dans les airs. Oui, tout le monde se préparent : Les cadeaux commencent à être emballés, le feu à chauffer et les cuisine à sentir les plats festifs. La magie de Nowel est bien là parmi tous, mais dans cette euphorie, une personne reste triste et désespérée.

Ishimaru vit dans le petit village de Shinohara. Il est le fils unique d’un père bûcheron qui gagne sa vie tant bien que mal. Bien qu’il n’ait que 16 ans, Ishimaru est obligé d’aider son père pour subvenir au besoin de sa famille. Malgré le fait qu’il ait une petit maison et qu’il vit dans l’aisance, il y trouve toujours un vide. Un vide qu’il ne peut combler seul… Il recherche l’amour.
Depuis son enfance, il est tombé follement amoureux d’une fille nommée Nozomi, du même âge qu’elle. Parfois il jouait avec elle au parc du village, mais sitôt que leurs parents les voyaient ensemble, ils les séparaient. Le père de Nozomi était le Chef du village et il était en froid avec Shiraishi, le père de Ishimaru, qu’il ne considérait que comme « un vulgaire bûcheron sans avenir ».

A l’approche de Nowel, Ishimaru rêvassait au bord de la fenêtre. Il pensait à Nozomi, à son visage et au moment où il pourrait être avec elle. Mais sa mère Isoya le ramène à la dure réalité :

- Va donc aider ton père dans le jardin ! Il coupe des bûches pour maintenir le feu.
- Désolé, j’avais oublié. J’étais en train de réfléchir.
- Tu étais plutôt encore en train de penser à Nozomi ! Tu sais bien que vous n’êtes pas fait pour être ensemble. Elle est de la bourgeoisie du village et, toi, tu es bûcheron comme ton père.

Alors qu’il avait déjà entendu ce récit plusieurs fois, il quitta le salon, pris son manteau et rejoignit son père à l’extérieur. Ce dernier s’acharnait sur les bûches qui titillaient la lame de sa hache, pour terminer leur chute dans la neige blanche. Il vit arriver son fils :

- He bien, ce n’est pas trop tôt !
- Désolé Père, je vous avais oublié.
- Va plutôt me rechercher du bois à couper sur le tas derrière la maison pour te faire pardonner.
- Oui Père.

Ishimaru tourna les talons et partit derrière la maison. Il prit une ou deux bûches du tas correctement aligné contre le mûr. Etant maladroit, il fit tombé une des bûches dans la poudreuse, qu’il s’empressa de ramasser. En se relevant, une bise fraîche caressa ses cheveux. Et là, il vit la beauté en elle-aime, l’amour recueilli en un corps : Nozomi à la fenêtre de sa chambre. Elle était en robe de nuit, cachée derrière sa fenêtre. Ishimaru lâcha ses bûches à terres, l’éclaboussant un peu mais son regard restait figé sur la fille. Elle se contenta de sourire et de le saluer poliment de la main. Le jeune bûcheron lui retourna ce signe, faisant cogiter en lui beau nombre de question telle que : « M’aime-t-elle ? Pourrons-nous un jour être réunis ? ». Il eut un long silence, il admirait la beauté de cette fille qu’il aimait depuis toujours.

- Bon tu viens avec ces bûches, criai Shiraishi.
- Ca vient ! Grogna-t-il

Son père venait encore une fois de gâcher un moment précieux. Au moment où il se retourna, Nozomi avait disparu… encore une fois.

***

Quelques jours plus tard, Ishimaru marchait avec un fardeau de bois sur le dos. Il passa devant la mairie, puis par la place du marché mais il fut interrompu par Tomohisa, son meilleur ami :

- Hey ! Ca fait longtemps que je ne te vois plus, tu es sûr que ça va ?
- La routine, vieux… L’autre soir j’ai vu Nozomi à la fenêtre de sa chambre. Elle était si belle.
- Rha mon pauvre ! Cette fille commence à te détruire l’esprit. Tu devrais passer à autre chose, il y a de belle fille dans le village tu sais ?
- Oui mais aucune n’est aussi belle, douce et gentille que celle-ci.
- Tu n’as pas tellement le choix. Ou alors tu fais un vœu quand tu verras une étoile filant passé et peut-être que le Père Nowel te donnera conseil ! plaisanta Tomohisa.
- Très drôle… Tu crois encore à ces foutaises ?
- Tu crois bien pouvoir être réuni avec ton amoureuse, alors autant croire au Père Nowel ! rétoqua-t-il.

Frustré, Ishimaru continua sa route sans même saluer son ami. Et s’il avait raison ?

Le soir, le jeune garçon se reposait sur le toit de sa maison à côté de la cheminée. La fumée faisait des dessins dans les airs mais lui ce qu’il le passionnait à ce moment c’était les étoiles. Un moment il aurait même aperçu le visage de sa bien aimée à travers le ciel étoilé. Dans ce grand moment de rêve et de solitude, une étoile filante traversa son dessin imaginaire. Il se sentit tout bizarre et trouva cela ridicule, mais il fit un vœu, bien que septique et jugeant cela sans avenir possible. Ishimaru se décida à rentrer, pourquoi se lamenter sur son sort dehors dans le froid alors qu’il peut le faire dans son lit au chaud.
Cette nuit là, il avait neigé tout la nuit. Cela montrait que Nowel approchait à grand pas !

***

Le grand jour de fête est arrivé ! Toute la famille s’est réunie pour Nowel : les grands parents, tantes et cousins étaient de la partie. Sur la table, Isoya avait préparé plein de plat traditionnel, comme la dinde, les pains d’épices et tout autres mets délicieux. Notre jeune héro, lui, n’était pas dans son assiette, pourtant ce n’était pas l’ambiance qui manquait.
Le moment de distribuer les cadeaux était venu, tout le monde donnait un bien à un autre. Ishimaru reçut une hache neuve de la part de son père. Mais son sourire ne revint pas.

- Qu’est-ce qu’il y a, Fils ? Elle ne te plait pas ma hache ?
- Si elle me plait, Père. Mais ce n’est pas à cela que je m’attends le plus en ce jour de Nowel.
- Ha non ! Tu ne vas pas reparler de cette fille de bourgeois aujourd’hui quand même ! gueula Shiraishi.
- Ce que j’aurai aimé pour Nowel, Père, ça aurait été un peu de liberté et d’amour !

Sur ces mots, il quitta la table et claqua la porte de sa chambre. Il sortit par la fenêtre pour rejoindre le toit et s’assit dans la poudreuse qui le recouvrait. On pouvait entendre des rires chez Nozomi. Peut-être qu’elle se plaisait sans lui après tout. Le garçon il laissa quelques larmes, en pensant encore au beau visage de la fille qu’il aime tant. Sa peau blanche, ses yeux bleus et ses cheveux courts si doux était en parfaite harmonie avec ses habits de haute couture. Alors que lui, il n’était qu’un vulgaire bûcheron.
Dans son désespoir, il entendit des grelots au loin. Le bruit s’intensifiait et se rapprochait, cela venait de derrière la forêt. Il l’observa un moment et, soudain, un traineau surgit de nulle-part ! Il fit le tour de la maison et atterrit sur le bord de la maison. Il était accompagné de six rennes et remplis de cadeaux à en déborder ! Un vieux bonhomme en descendit, il était imposant et barbu. Ishimaru resta figé et instant et bégaya :

- Mais… qui… qui êtes vous ?
- Tu ne me connais pas ? répondit-le grand homme.
- Vous êtes le père Nowel ?
- Tout juste mon garçon ! J’aurais entendu dire que tu ne croyais pas en moi, c’est vrai ?
- Ho... Heu j’étais en colère ce jour là.
- Vraiment ? demanda le père Nowel. Après quoi ? Ou après qui, devrais-je dire ?
- Je suis amoureux d’une fille sublime que je ne peux jamais voir.
- Je sais, je sais, affirma l’homme. Tu as même fait un vœu sur ce toit il y a quelques jours.
- Comment le savez-vous ? questionna le garçon, étonné.
- Je sais tout mon petit ! Et comme c’est Nowel, je vais te donner ton cadeau.

Il retourna vers son traineau, fouilla un instant parmi la montagne de paquet et sorti un petit papier enroulé dans un ruban rouge. Ishimaru l’ouvrit et le lisa :

- « La patience d’un Cœur, est en proportion à sa grandeur ». Qu’est-ce que cela veut dire ?
- Depuis que tu as vu cette fille qui t’es cher. Votre amour ne cesse de grandir de jour en jour. Il est temps de briser les chaînes qui vous séparent.
- C’est trop dur, murmura le jeune adolescent.
- On n’a rien, sans rien… A toi de jouer, regarde.

A l’autre bout de la rue, une fille radieuse était assise sur un banc. On aurait dit Nozomi, le regard d’Ishimaru s’illumina.

- Je devrais y aller, je crois. Merci Monsieur.
- De rien, petit. Joyeux Nowel…

L’enfant au cœur brisé rentra dans sa chambre, descendit les escaliers, saisi son manteau au passage et alla en direction de la porte d’entrée. En passant devant la salle à manger, son père l’intercepta :

- Reviens tout de suite !

Mais il avait déjà claqué la porte. Il marcha dans la poudreuse fraîche, ses pieds s’enfonçaient délicatement. Il passait devant les maisons illuminées de la rue pour arriver vers le banc où Nozomi était assise. Elle était habillée d’un manteau bleu avec un joli nœud pour l’attacher et ses cheveux étaient impeccablement bien coiffés. Son beau visage se releva et fut surpris d’étonnement :

- Ishimaru ! C’est bien toi ?
- Oui, je t’ai vue te promener et je voulais te dire souhaiter un joyeux Nowel.
- Je me suis disputée avec mes parents pendant le repas de fête. Ils nous tueraient s’ils nous voyaient ici ensemble !
- Ils sont trop occupés à fêter, ils nous laisseront tranquille. Ca fait du bien de te revoir après tout ce temps.
- Oui, je suis contente aussi mais triste à la fois que nous ne puissions pas plus nous voir que cela.

Après un moment d’hésitation, Ishimaru s’assit à côté d’elle, sortit le papier de sa poche que lui avait donné le Père Nowel. Il enleva le ruban et le passa à la jeune fille. Elle le lut avec attention, on pouvait y voir ses yeux brillé.

- Qui t’a donné cette lettre ?
- C’est-à-dire que… hum… Un vieux monsieur. Pourquoi cette question ?
- J’ai reçu la même sur mon lit en montant de ma chambre juste avant.

Il eut un moment de silence. Au loin, on percevait des enfants qui s’amusaient dans la neige. Ishimaru se lança :

- Le vieux monsieur m’a dit que ce message nous était destiné à tous les deux.
- Mais… Pourquoi ?
- Parce que…, bafouilla l’amoureux, je t’aime plus que tout depuis tout ce temps. De jour en jour je t’aime de plus en plus, comme le dit ce message. Et j’espère que tu m’aimes aussi.

Nozomi rougit, se sentit gênée et avoua :

- Depuis que nous nous sommes rencontré, je t’ai toujours perçu comme quelqu’un de bien. Au fil du temps, tu t’es fait une place dans mon cœur jusqu’à ce jour où tu dévoiles ton amour pour moi. Maintenant c’est à moi te dire que je t’aime aussi. Mais quelque chose nous entrave.
- Nos parents n’ont pas à entraver cet amour qui nous lie depuis ces années !

Une larme coula le long de la joue douce de sa bien aimée, puis elle dit :

- Mon père m’a promis en mariage au fils du Chef du village voisin. Si je refuse ce mariage, il me tuera.
- Il n’a pas le droit de faire cela ! rétorqua-t-il.
- Notre amour est condamné, Ishimaru.

Soudain on aperçut Shiraishi sortirent de la maison, furax.

- Je t’avis bien dit de ne plus t’approcher d’elle, rentre tout de suite à la maison !

Au même moment, le Chef du village sortit de chez lui et appela sa fille, il vit Ishimaru et son père.

- Ne vous approchez pas de ma fille, vulgaires bûcherons !
- C’est moi que tu traites de vulgaire bûcheron, sale bourgeois ! rétorqua Shiraishi.

Pendant que les deux hommes se disputaient, Ishimaru et Nozomi reculèrent un instant. Il lui prit la main et lui murmura :

- Viens, laissons-les régler cette affaire de famille.

Il l’emmena à l’autre bout du village, main dans la main. Ils arrivèrent devant un arbre et s’y appuyèrent contre, épuisé de fuir cette guerre.

- Qu’allons-nous devenir Ishimaru ? demanda Nozomi. Nos parents nous retrouverons et nous enfermerons !

Il lui mit le doigt devant la bouche pour la rassurer et lui montrer qu’ils sont en sécurité.

- Nous partirons très loin, là où personne ne nous dérangera. Loin des regards et loin des disputes familiales
- Et s’ils nous retrouvent ? s’inquièta la jeune fille.
- Personne ne gâchera notre amour encore moins cet instant dont j’en rêve depuis tant d’années.

Il la serra contre lui, rapprocha sa tête de la sienne pour l’embrasser. Deux amoureux ensemble sous le clair de lune et sous le gui poussant contre l’arbre endormi. Des larmes coulèrent de la joue de chacun et sur ces mots, Ishimaru l’a pris par la main :

- Joyeux Nowel, Nozomi…

C’était sans doute, le meilleur Nowel qu’ils n’avaient jamais vécu. Tous les cadeaux du monde ne vaudront pas un amour réunifié à l’occasion de Nowel.
Et dans le ciel, la magie de Nowel continu, tout comme dans les cœurs de chacun…
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