Les Mots à l'Encre Bleu

Les Mots à l'Encre Bleu

Celui qui ne sait pas dire « je t’aime »

Je suis dans le noir, dans mon coin.
J’attend le bon moment, en vint.
La patience m’a quitté, je ne peux plus attendre.
Mais ces quelques mots sont si difficile à prononcer.
Je ne vois pas la fin de ce tunnel.
Tout se mélange dans ma tête quand je suis assis contre mon mûr à la regarder
Cela me procure comme un soulagement.
Mais je n’arrive pas à le lui dire.
Je ne sais pas quand les « bonjour » s’arrêteront là pour faire place aux baisers.
Elle me lance un sourire.
Mais cela ne m’empêche pas de me demander si j’existe vraiment pour elle.
Je ne pense pas que se soit une question de temps.
Le temps est long et il faut savoir l’affronter.
C’est comme affronter la vie et l’amour qu’on a pour quelqu’un.
Mais je sais que peut-être un jour, je lui dirai.
Mais par quel façon ?
Comment va-t-elle le prendre ?
Quelle sera ma réaction ?
Toutes ces questions me tourne encore dans la tête.
Mais je sais qu’un jour viendra .... !

Lettre aux étoiles

Toi étoile qui illumines mon ciel,
Toi étoile qui me rempli de merveille.
Fais que cette nuit soit la plus belle,
Pendant que la verdure de la nuit gèle.
Amène la lumière de ton ciel étoilé,
Là où l’obscurité n’est pas à désirer.
La nuit sombre se propage sur nos terres,
Apporte nous donc ta lumière qui nous régénère

Toi étoile qui me raconte mon destin,
Toi étoile qui m’indique le chemin.
Fais que ma route sombre soit illuminée,
Pour que je rentre chez moi retrouver ma bien aimée.
Avec mon bateau, sur la mer, j’ai navigué,
Sans jamais trouver le bout de son nez.
Donne-moi un coup de main ou de lumière,
Pour que mon chemin ne soit plus une dure affaire.

Toi étoile qui me fascine,
Toi étoile qui m’illumine.
Mais où donc te caches-tu,
Derrière les astres de cet univers perdu ?
Laisse-moi aussi t’observer un peu,
Pour que sur toi, j’en sache mieux.
Ô petite étoile reçois donc cette lettre,
Pour que je t’admire depuis ma petite fenêtre.

Le tendre guerrier poète

Qui suis-je vraiment dans ce monde
Là où la terre se dit ronde
Un guerrier à l’amour fragile
Ou un poète au cœur d’argile

J’aimerais tant revenir en arrière
Près de toi et très loin de cette guerre
Ici le sang fuse et la terre tremble
Alors que là nous pourrions être ensemble

Je te vois sur le champ de bataille
Je t’entends du fond de mes entrailles
Je lutte corps et âme pour te revoir
Cette lettre je te l’écris tard le soir

Il m’arrive parfois de prier pour toi
Pour que tu puisses enfin trouver ta voie
Le Sentier de la Guerre tu devras éviter
Le chemin de l’amour tu dois favoriser

Les douloureux jours, nous croisons le fer
Les sombres nuits, nous ne savons que faire
Certains méditent, d’autres prient
Ou écrivent à leur fils et fille

Parmi les paladins, esclaves et larbins
Moi seul a l’espoir de revoir le lendemain
Et sur cette terre comme dans le royaume des Cieux
Aucune guerre ne nous empêchera de vivre à deux

Ma chérie, ma Chérie

Ma Chérie, ma Chérie
Toi, douce et jolie jeune fille
Dans mes pensées tu resteras
Car ton amour me comblera

Tu es loin de mes yeux de douleurs
Et pourtant si proche de mon cœur
Je passerais mes nuits à t’écouter
Pour t’orienter ou même te consoler

Ma Chérie, ma Chérie
Toi, ma chère et tendre amie
Ta douceur unique me manquera
Dès ce soir, quand tu me quitteras

Le plaisir d’un amour ne dure qu’un moment
Mais le chagrin dure toute une vie maintenant.
Je fais le vœu de toujours rester à tes côtés
Pour que ta présence ne me soit jamais séparée

Ma Chérie, ma Chérie
Toi, ange de la nuit
Ta beauté est si rayonnante
Bien plus que les étoiles filantes

Certes, cette lettre n’est pas digne de Prévert
Mais saches que mes sentiments passent à travers ces vers
Je pourrais même t’écrire un roman
Mais ces mots doux suffiront apparemment

Ma Chérie, ma Chérie
Toi, ma petite lady
Même si le train de la vie nous sépare
Je t’attendrai de pieds fermes sur la gare

Ô que de longs mots je pourrais te lire
Pour montrer que ton absence me fait souffrir
Mais sur la terre comme dans les Cieux
Ton amour ne me sera jamais trop périlleux

La parole des hommes libres

La liberté des uns s’arrête
Là où commence celle des autres
Cette phrase tourne dans ma tête
Bien que l’on dicte comme apôtre

Que ce monde qui me blâme et qui me blesse
Ait plus de gratitude envers mes prouesses
Quand pourrais-je enfin m’exprimer librement
Sans que des chaînes me fassent perdre mon temps

Je ne fais que le bien dans ce bas monde
Je n’aurais jamais mené une telle fronde
Cela ne suffira pas à me taire
Pour eux, ma pensée ne s’éteindra guère

Que mes persécuteurs baissent les armes
Car je ne vous dépose qu’une seule larme
J’espère un jour pouvoir témoigner
De l’atrocité qui est cachée

Un jour viendra où la parole vaincra
La liberté, à nous, se dévoilera
Nous écouterons la parole des hommes libres
Maintenant mon cœur reste seul et vibre

Triste vie d’un soir

C’était un beau jour que je suis né
Dans une maison au milieu des prés
J’aimais amener beaucoup d’humour
Peut-être j’apportais autant d’amour

C’est dans ce village que j’ai grandi
J’y rencontrai l’amour interdit
J’adorais alors te faire la cour
Tes côtés étaient mes meilleurs jours

Je t’entends et je te vois
Et pourtant je me demande
A travers tes yeux amandes
Pourquoi tu ne m’aimas pas

Après toutes ces années à te parler
A te murmurer ou même t’observer
Jamais n’est arrivé ce doux baiser
Est-il vraiment trop tard pour pardonner ?

C’est une triste nuit qui s’annonça
Mon cœur, seul, sur mon lit me laissa
Sans même pouvoir te faire mes adieux
Je partis pour le royaume des Cieux

Bien que tant d’espérance
Pourtant trop de souffrance
Très dur fut-il de vivre les complications
Le pire reste d’éprouver la séparation.

Jeunesse, temps et vieillesse

Mais qu’est devenue cette vie qui m’animait ?
Qui dans mes douces et tendres nuits me berçait
Ce soir, je regrette ce nostalgique passé
Je ne sais que dire, que faire ou qui appeler

Mais qu’est devenue la maison que j’habitais ?
Cette baraque qui me réchauffait et me logeait.
La vieillesse l’a ruinée après toutes ces années
Je me dis que ça devait être la destinée

Mais qu’est devenue la fiancée que j’aimais ?
Cette jolie fille qui, dans ses bras, me consolait
Le vent l’emporta loin de moi et ma tristesse
Depuis plus personnes n’apprécient mes belles prouesses

Mais qu’est devenu ce travail qui me payait ?
Qui de sa grande richesse me récompensait
Je ne suis donc plus rien pour mes hauts supérieurs
Alors que pour eux, la gloire est toujours à l’heure

Mais qu’est devenue cette terre qui me nourrissait ?
Autrefois si riche, blé et orge se cultivaient
Il ne reste rien de ces champs sec et aride
Nous n’en gardons qu’une amertume au goût acide

Mais qu’est devenue cette rivière qui m’abreuvait ?
Son eau douce, sa fraicheur, tous nous désaltérait
Son lit s’est endormi, asséchant le cresson
Blâmer cette eau pure en était la seul raison

Mais qu’est devenu ce monde que j’appréciais ?
Cet endroit, là, où mes amis fleurissaient.
Tout ça a bien changé au fil de ce temps
Je ne reconnais plus rien dorénavant

Amour et Peur

Un jour simple, nous nous sommes rencontrés
Le lendemain nous nous sommes parlé.
Puis ensembles, nous avons rigolés
Dans nos rêves perdus ou même enchantés

Au fil du temps une amitié s’est forgée
On a parlé, on a bu, on a dansé
Peut-être, s’étions-nous secrètement rapprochés
Qui fera le premier pas vers Destinée ?

Il faut savoir tourner la page
Se diriger vers d’autres rivages
Va ! Sur une éternelle plage
Ensemble, observons le sillage

Comment oser te le demander ?
Savoir si l’amour est partagé
J’ai peur que le passé refasse surface
Je souhaiterais t’aider à lui faire face

J’éprouve tant d’amour pour toi
Mais tant de peur à la fois
Ta présence me redonne confiance
Ton absence fait perdre la cadence

Ô ! J’aimerais être dans tes bras
Nuits et jours je pense à toi
Seras-tu vers lui ou moi ?
Seul l’avenir nous le dira…

Princesse des nuées

Une belle princesse s’est envolée
Ne laissant ni souvenirs ni traces
Elle s’est perdue dans la nuée
Ainsi vide restera sa place

Ce fut pourtant une belle soirée
Elle et moi nous sommes côtoyés
Elle semblait pourtant attirée
Son cœur paraissait foudroyé

Après tant de mots doux
De baisers dans le cou
La nuit touche à sa fin
Sans crainte du lendemain

Un simple matin s’est réveillé
Une douce soirée s’est dissipée
Négligeant ô ce tendre passé
Une chance s’est volatilisée

Ô pourquoi tant de chagrin
Pour un baiser inhumain
Ecrire un alexandrin
Permet de prévoir le chemin

Dans la peine, dans la souffrance
Dans les rire, dans l’espérance
Oublier cette fine présence
Serait une grande insolence

Une belle princesse s’est envolée
Ne laissant que mort et chagrin
Je la recherche dans la nuée
Ainsi restera mon cœur serein

Dure Nature

Elle est pourtant si belle à la lumière du jour
Elle paraît tant à la fois si jeune et si mûr
Se défaire d’elle serait douloureux et trop dur
Pour elle je meurs d’un cruel et terrible amour

Seigneur ! Pourquoi Dame Nature nous est si cruel
Un lien fort sacré s’est forgé entre nos cœurs
Pourquoi se séparer pour une question d’honneur
Parler avec cette fille devient un rituel

Plus que n’importe quelle loi, que n’importe quel souverain
Le sentiment pour cette fleur reste un chagrin
Il en devient aussi ardent que du velours

Je médite et cours à travers le temps qui passe
J’y cueille les fruits qui me mèneront à cette impasse
Leurs saveurs m’étonneront toujours de l’amour

Le jour d’une amitié

Nous sommes tous confronter à la réalité
Celle qui nous réunit et qui nous sépare
Il faut donc la combattre avec vivacité
Tel un grand amour ou voire tel un barbare

Aujourd’hui nous fêtons le jour qui t’es dédié
Celui qui nous rapproche par ta joyeuseté

Nous avons tous quelqu’un sur qui nous reposer
Il nous motive par de longs mots doux et de rage
Juste une grande amitié pour apprendre à aimer
Nous redonne l’humanité et le courage

Aujourd’hui nous fêtons le jour qui t’es dédié
Celui qui te dirige droit vers l’immensité

Quand notre délicieuse vie change alors de cap
La tempête s’abat sur notre amer destinée
Une amie nous aide à franchir cette dure étape
Et, suite au voyage, de baisers se voit comblée

Aujourd’hui nous fêtons le jour qui t’es dédié
Celui qui te revient pour ta grande amitié

Que se passera-t-il donc quand je quitterai ce monde ?
Je sais déjà que sur elle je pourrai compter
Ne pas sombrer dans l’oubli de l’Abysse profonde
Pour ça, je lui serai fidèle et dévoué

Aujourd’hui nous fêtons le jour qui t’es dédié
Celui qui rappelle à tous ta proximité

Que de mots et de vers pour te faire des louanges
Pour te montrer à quel point tu m’es douce et chère
Pour te dire qu’avec ta présence, je suis aux anges !
Prouver qu’avec toi, je vole vers l’imaginaire

Tel un vent sur la mer

Tant de dures lettres et de mots doux
Le début d’une longue amitié
L’envie de baisers sur la joue
Là où nous nous sommes rencontrés

Tel un vent sur la mer
J’ai franchi les barrières

Long chemin, tu as dû recourir !
Pour m’apercevoir, simple humain
Je te vois, t’observe et t’admire
L’émotion se trouve dans mes mains

Tel un vent sur la mer
Le temps y laisse un goût amer

Ensemble nous avons découvert
Et exploré ce beau sillage
Pour nous, un chemin s’est ouvert
Tout cela malgré nos âges

Tel un vent sur la mer
Tu t’élevas loin dans les airs

Le matin d’une longue aventure
Là, quand notre voyage s’achève
Je me prépare à cette torture
Mais ta présence poursuit le rêve

Tel un vent sur la mer
Voilà que j’ai souffert

Je sentis le sort qui s’accabla
Vint soudain le temps qui nous sépare
Quant à moi, je suis resté là
Mais je t’attendrai sur la gare

Tel un vent sur la mer
Voilà que je te perds…